La résilience.
La résilience a d’abord était employer pour désigné la faculté d’un matériau à résister aux chocs (du latin résilientiat le « fait de rebondir ») . Le terme a été ensuite étendue à la capacité d’un organisme, d’une espèce, d’un système, d’une structure à résister à une perturbation de son environnement.
La résilience écologique est la capacité d’un écosystème, d’une espèce à retrouver un fonctionnement normal après avoir subit une perturbation interne ou externe (incendie, crue,sécheresse, actions de l’homme, pollution). Plus l’état de fonctionnement d’un écosystème est bon, meilleur est sa résilience. C’est à dire sa capacité à surmonter une agression pour revenir à son état initial. Mais certains éléments de perturbation, trop importants, peuvent venir modifier de façon durable l’écosystème.
L’action de l’homme permet de garantir ou de favoriser les processus naturels de résilience. C’est le génie écologique qui s’inspire de ces processus naturels plutôt que de mettre en place des alternatives inadaptées (enrochements, terrassements, etc.).
Résilieur écologique.
Le résilieur écologique est-t-il une nouvelle espèce, un nouveau concept, une nouvelle façon d’être? Si le résilieur écologique est celui qui a la capacité d’intervenir favorablement sur un environnement naturel pour le restaurer après un impact, nous sommes tous des résilieurs potentiels.